Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Ouest-de-l’Île-de-Montréal
Accueil Plan du site Courrier Portail Québec Passer directement au contenu

Foire aux questions

Est-ce que ce sont des cerveaux humains?

Non, ce ne sont pas des cerveaux humains, ce sont des cervelles de veau. Des précautions ont été prises pour en utiliser le moins possible pendant le tournage.

Le cerveau sanguinolent, c’est choquant et dégoûtant. Est-ce que ça ne rend pas le message difficile à comprendre?

Pour capter l’attention de l’internaute, il fallait une image qui soit la plus proche possible de la réalité.
Le sentiment de dégoût que peut provoquer la vue d’un vrai cerveau nous amène à questionner nos propres sentiments face à la maladie mentale. Ne nous arrive-t-il pas d’être parfois rebutés devant une personne malade ou différente ? Dans cette publicité, un message d’espoir et de tendresse se dégage derrière l’aspect cru du cerveau.
L’objectif de la publicité est de lancer un message fort et d’amener les gens vers le site du Douglas, un site de référence qui propose de l’information de qualité sur la santé mentale, validée par les spécialistes.

La publicité réduit la maladie mentale à un simple organe, le cerveau. N'occulte-t-elle pas les aspects sociaux et environnementaux?

Bien que le cerveau soit au centre de l’image, c’est le cerveau de quelqu’un en chair et en os qui vit des situations de la vie quotidienne. La personne, accompagnée de son cerveau, vit dans un environnement bien évoqué : elle se promène, fait les courses, rencontre des gens, partage un repas, joue, sort au restaurant et en boîte de nuit.

Cette vidéo ne dédramatise-t-elle pas la maladie mentale?

Le but de la publicité est d’accrocher les gens pour qu’ils se rendent sur le site web du Douglas, un site de référence qui propose de l’information de qualité sur la santé mentale, validée par les spécialistes. Si le message suscite un débat autour de la maladie mentale, c’est encore mieux !

La maladie mentale est encore un sujet tabou dans notre société et plusieurs personnes hésitent à s’informer ou à chercher de l’aide. Il est grand temps de parler de santé mentale et de l’amener dans l’espace public. La maladie mentale touche une personne sur cinq au Canada, mais pourtant, elle reste une cause impopulaire et sous-financée.

La maladie mentale c’est psychique, ce n’est pas le cerveau, non?

L’utilisation du cerveau -de l’organe palpable- permet de matérialiser quelque chose d’abstrait. On montre que c’est important de prendre soin de son cerveau comme on prendrait soin de son coeur ou de ses os.
Par ailleurs, la recherche en neurosciences démontre que la maladie mentale est aussi le fait de dérèglements biochimiques dans le cerveau.

Pourquoi cherchez-vous l’effet choc?

Pour amener les gens à regarder la vidéo et à la partager, il faut être efficace donc utiliser une image forte. On veut véhiculer un sentiment d’urgence face à la gravité de la situation des personnes touchées par la maladie mentale. Il est temps d’agir, d’autant plus qu’on a du temps à rattraper.

Il faut frapper fort pour parler de la maladie mentale et toucher les gens rapidement. Paradoxalement, la publicité vise à faire tomber les défenses en montrant la douceur et la tendresse. Le but est d’apprivoiser quelque chose, qui au premier abord, pourrait nous indifférer ou nous faire peur.

En mettant les cerveaux en boîte, ne met-on pas aussi les patients en boîte?

La publicité démontre tout le contraire: on sort le cerveau de sa boîte et on le place dans des situations de la vie quotidienne. Ce cerveau, cette personne, c’est chacun de nous avec son histoire, sa personnalité, sa couleur qui doit vaquer à ses occupations quotidiennes.

path
send
share
share