11-01-2013


Depuis 2007, près de 2500 résidents du sud-ouest de Montréal participent à une étude sur la santé mentale et la qualité de vie. Jean Caron, chercheur à l’Institut Douglas et directeur de l’étude, en a récemment présenté les faits saillants.

  • Les hommes ont un risque plus faible de souffrir de troubles affectifs ou de troubles d'anxiété que les femmes, mais ils ont un taux de dépendance à l’alcool ou aux drogues deux fois plus élevé.
     
  • L'âge est systématiquement lié aux troubles mentaux: hommes et femmes de plus de 55 ans ont des taux plus bas pour tout type de troubles mentaux mesurés.
     
  • Tous les participants dont le revenu est inférieur à $70,000 par année présentent un risque accru pour chacun des troubles. Le risque s’accroit systématiquement lorsque le revenu diminue.
     
  • Les participants dont la langue maternelle n'est ni le français ni l'anglais sont moins à risque que les francophones et les anglophones de développer des troubles affectifs ou tout autre troubles, à l'exception de la dépendance aux substances.

Jean Caron, Ph.D. parle de l'étude sur la santé mentale et la qualité de vie dans le sud-ouest de Montréal
Jean Caron, Ph.D. parle de l'étude sur la santé mentale et la qualité de vie dans le sud-ouest de Montréal
Ce qui fait l’originalité de cette étude c’est qu’en plus de questionnaires standardisés, elle utilise un système d’information géographique (SIG) qui permet d’évaluer l’effet de l’environnement social, économique et physique des quartiers (distance des services, espaces verts, etc). Cette étude est aussi un formidable outil de gestion, selon Jean Caron.

Les participants sont interviewés une fois tous les deux ans. La première vague de collecte de données a débuté en 2007, la deuxième en 2009. La troisième collecte de données s’est amorcée à l’automne 2011 et devrait se terminer en février 2013.