26-05-2006

Le film Shrek clôture les Vues de l’esprit du Douglas

Montréal, le 26 mai 2006 – Les maillots de bain et les miroirs font rarement bon ménage. En fait, la plupart d’entre nous détestons magasiner des accessoires d’été. Nous arrivons tout de même à apprécier le soleil en dépit de nos poignées d’amour. Mais tout le monde n’a pas cette chance. Pour bien des gens, l’image corporelle et les mauvaises habitudes alimentaires deviennent de dangereuses obsessions, faisant des troubles de l’alimentation la troisième maladie chronique la plus répandue chez les adolescentes.

Sans être un documentaire sur les répercussions de la frénésie alimentaire et du jeûne, le film d’animation américain Shrek véhicule un message sérieux sur les questions d’image corporelle, à travers les aventures d’un ogre vert. Ce film conclura les Vues de l’esprit, cette série de cinq soirées-cinéma gratuites portant sur la santé mentale, présentée par l’Hôpital Douglas.

« Les troubles de l’alimentation sont des questions complexes et nous devons être prudents dans l’élaboration de nos conclusions », explique le directeur du programme des troubles de l’alimentation du Douglas, Howard Steiger, Ph.D., qui sera l’un des deux spécialistes présents pour la discussion qui suivra le film. « Toutes sortes de facteurs biologiques, sociaux, comportementaux et psychologiques contribuent à l’émergence de ces troubles. »

Le programme des troubles de l’alimentation de l’Hôpital Douglas est le seul programme d’importance au Québec spécialisé en médecine clinique, en enseignement et en recherche pour le traitement des troubles de l’alimentation. L’équipe d’Howard Steiger a identifié une combinaison de facteurs explicatifs de ces troubles, dont la génétique et un souci obsessifdes régimes alimentaires.

Mimi Israël, M.D., chef du département de psychiatrie de l’Hôpital Douglas, sera aussi présente à la projection. « Une histoire joyeuse et drôle est parfois la meilleure façon d’amorcer une conversation sur le grave problème des troubles de l’alimentation », dit la chercheure primée, qui est également psychiatre-clinicienne au programme des troubles de l’alimentation.