01-09-2008


Vous avez peut-être remarqué que de nouveaux arbres sont venus s’ajouter au terrain déjà garni du Douglas. En tout, 45 arbres, de différentes espèces, ont été plantés, contribuant non seulement à l’amélioration de la qualité de vie des gens qui fréquentent le campus, mais aussi au maintien d’un environnement sain. En effet, les plantations végétales compensent l’effet de réverbération de la chaleur des structures inertes en béton ou en asphalte.

Planter des arbres est une opération bénéfique, simple en apparence, mais qui nécessite beaucoup de préparation. Comme chaque année plusieurs arbres meurent foudroyés, blessés ou parce qu’ils sont atteints d’une maladie, une employée du Douglas, Madame Fanny Debonnet, a dû d’abord procéder au recensement des spécimens sur le terrain. Elle a dû identifier les arbres morts, malades ou encore les arbres matures qui allaient bientôt devoir être remplacés.

Par la suite, il a fallu décider des espèces qui seraient introduites sur le terrain. « En variant les espèces, on favorise une diversité botanique, non seulement sur le terrain de l’Institut, mais aussi à Montréal : ce ne sont pas des arbres que vous rencontrerez à chaque coin de rue de la ville », nous dit Fanny. Elle ajoute : « Cette variété permet également de maintenir une diversité faunique, notamment chez les oiseaux nicheurs. »

Finalement, lorsque le temps fut venu de mettre en terre les noyers cendrés, les chênes bleus, les ostryers et compagnie, on a sollicité l’aide des étudiants en aménagement paysager de l’école des métiers du Faubourg et ceux de l’école d’horticulture du Jardin Botanique. Ces derniers ont pu mettre en pratique leur expertise au Douglas, sur ce qui leur a semblé être un grand terrain de jeu!

Les retombées de cette plantation seront admirées durant de nombreuses années, et, plus précisément, pendant de nombreux printemps, alors que les nouveaux spécimens de gainiers du Canada seront en pleine période de floraison