27-10-2005

Des chercheurs de l’Hôpital Douglas étudient le changement d’heure

Verdun, le 27 octobre 2005 – Nous y revoilà : le ciel gris, l’odeur du bois dans la cheminée et l’heure de sommeil en plus, c’est le temps de reculer les pendules. Ce changement d’heure vise à nous donner une heure de clarté de plus le matin, mais quelles sont les conséquences sur notre santé mentale? Sommes-nous perturbés par ce changement et pouvons-nous nous y adapter facilement? Des chercheurs du Centre de recherche de l’Hôpital Douglas étudient comment nous réglons nos propres horloges internes. Ils sont disponibles pour discuter de la façon dont le corps s’adapte au changement d’heure ainsi que des répercussions sur notre organisme.

Diane Boivin, M.D., Ph.D., directrice du Centre d’étude et de traitement des rythmes circadiens de l’Hôpital Douglas, et son équipe étudient le rôle de la lumière dans la régulation des « rythmes circadiens » de l’organisme ou de l’activité cyclique quotidienne. Ils ont établi que la perturbation de ces rythmes, en raison des quarts de travail ou du décalage horaire, peut affecter la santé ainsi que le bien-être d’une personne et peut causer des symptômes tels que des difficultés à raisonner normalement, des sautes d’humeur et des maux de ventre. Ils ont également démontré que la luminothérapie peut aider à rajuster l’horloge biologique et faciliter l’adaptation à des horaires variables de veille-sommeil. Ils peuvent fournir des observations sur l’effet de ce décalage d’une heure et sur les moyens de faciliter ce changement. 

Comprendre les « gènes de l'horloge »
Certaines personnes s’adaptent-elles plus facilement que d’autres au changement d’heure? Nicolas Cermakian, Ph.D., chercheur à l’Hôpital Douglas, se penche sur le fonctionnement des rythmes circadiens à l’échelle cellulaire et génétique. Ses travaux sont axés sur la compréhension des « gènes de l’horloge ». La mutation de ces gènes circadiens chez l’animal ou chez l’humain entraîne une perturbation des rythmes, qui peut causer des troubles du sommeil et de l’humeur, voire même stimuler le développement de certains cancers. Le chercheur peut discuter du fonctionnement des gènes circadiens, de leur mode de régulation et de comment ils peuvent différer selon les individus, ce qui expliquerait le phénomène des oiseaux de nuit et des lève-tôt.

Affilié à l’Université McGill et à l’Organisation mondiale de la Santé, le Centre de recherche de l’Hôpital Douglas est l’un des plus grands centres de ce genre au Canada. Son équipe se compose de plus de 60 scientifiques et chercheurs cliniciens ainsi que de 180 étudiants universitaires post-gradués. Elle se consacre à l’avancement des connaissances sur les causes des maladies mentales, qu’elles soient génétiques, environnementales, culturelles ou sociales, et à l’amélioration des outils diagnostiques, des traitements et des méthodes de prévention.

Source: Christine Zeindler
 

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