Le Douglas tiendra un colloque de deux jours

08-03-2007


Contrairement à ce qui prévaut dans le cas des troubles physiques, la stigmatisation est associé à de nombreuses maladies mentales. Le fait de confronter cette honte peut avoir un effet démoralisant et gêner les activités de la vie quotidienne. Le Douglas espère contribuer à l’élaboration d’une solution en rassemblant des intervenants clés du domaine de la santé mentale afin qu’ils puissent mettre en commun leurs expériences et leur expertise relativement aux problèmes que pose le stigma.

Ce colloque d’une durée de deux jours, qui se tiendra les 15 et 16 mars, examinera les avenues qui mèneront à une amélioration de la perception des troubles mentaux et de l’acceptation des personnes atteintes de maladie mentale.

«Le stigma se présente sous de multiples formes dont certaines sont explicites et d’autres, plus subtiles et obscures, affirme Ellen Corin, Ph.D., présidente du colloque et chercheuse au Douglas. Les personnes atteintes de maladie mentale continuent à susciter des réactions négatives ou ambiguës, faites d’un mélange de peurs et de préjugés. Elles se voient encore trop souvent mises à l’écart, déconsidérées ou franchement exclues de la société. Nous cherchons des moyens de corriger cette situation.»

Les objectifs de ce colloque sont les suivants:

  • définir certaines des principales manifestations des stigmates auxquels sont confrontées les personnes qui souffrent de problèmes de maladie mentale et en cerner les niveaux d’impact;
  • créer un lieu de dialogue et d’échanges entre différentes catégories d’acteurs et avec le public;
  • se sensibiliser aux manières dont les personnes affrontent le stigma et explorer des pistes de solution;
  • sensibiliser la population aux problèmes du stigma.


Pour favoriser les échanges, la majeure partie du colloque prendra la forme de tables rondes, alors que seront regroupées des personnes possédant des compétences variées. Un tel format favorisera les échanges ouverts ainsi que le dialogue avec l’auditoire. Les tables rondes regrouperont des utilisateurs de services, des membres de famille, des cliniciens, des journalistes et des chercheurs du domaine de la santé mentale.

Ce colloque est rendu possible grâce à la généreuse contribution de la Fondation Gustav Levinschi et de la Fondation du Douglas.