05-06-2004

Vous voulez voir un cerveau humain de près ? Vous aimeriez comprendre pourquoi des chercheurs étudient les bébés de la tempête de verglas? Pourquoi c’est important d’étudier des rats qui nagent? Ce qu’aurait l’air Barbie si elle était humaine? Le samedi 5 juin, de 10 h à 17 h, c’est votre chance! Dans le cadre de son 25e anniversaire, le Centre de recherche de l’Hôpital Douglas organise une journée portes ouvertes aux pavillons Frank B. Common et Lehmann. L’entrée est gratuite et c’est une activité qui s’adresse au grand public.

Une personne sur cinq souffre d’un problème de santé mentale. C’est 20% de la population et pourtant, c’est un sujet qui demeure tabou. « Je crois que cette journée sera l’occasion parfaite pour expliquer et aider à démystifier les maladies mentales auprès du public », espère Jonathan Brouillette, jeune étudiant au doctorat. « Souvent, les gens ont des perceptions négatives quant au travail que nous faisons et l’endroit où nous le faisons. J’espère que tout ça va changer pendant leur visite », dit-il.

De la recherche vulgarisée pour le grand public

Au pavillon Frank B. Common, les visiteurs pourront apprendre à mieux connaître les troubles du sommeil et visiter le laboratoire des rythmes circadiens (deux visites guidées du laboratoire : 11 h et 15 h). Là, ils rencontreront des chercheurs qui leur parleront du fonctionnement de leur horloge biologique. Quelques portes plus loin, ils visiteront le Groupe d’imagerie cérébrale et verront sur des écrans l’activité du cerveau humain. Ensuite, d’autres chercheurs leur expliqueront les effets du stress sur la mémoire. Finalement, ils pourront aussi naviguer sur un jeu d’ordinateur 3D pour découvrir ce qu’est la mémoire spatiale.

Au pavillon Lehmann, les participants exploreront l’implication de la génétique dans les maladies mentales comme la schizophrénie et l’autisme. Plusieurs études sont en cours chez le modèle animal et chez l’humain. Toujours dans le même pavillon, les visiteurs pourront parler à des experts du Groupe McGill d’études sur le suicide, qui étudient la génétique du suicide. Aussi, ils rencontreront un scientifique qui étudie les effets bénéfiques des produits naturels (tels le vin, des extraits de plantes) sur les maladies neurodégénératives. De plus, ils pourront discuter avec des scientifiques qui font des études sur les troubles de l’alimentation tels l’anorexie et la boulimie. Et bien plus encore.
 

Renseignements

Florence Meney
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