09-04-2009

En cette période de Pâques, les chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas ont quelques suggestions : buvez du vin rouge (avec modération), du thé noir ou vert et mangez du chocolat! Les conclusions de leur étude, résumées dans le numéro de juin 2007 du Neurochemical Research  décrivent comment les divers composés chimiques que l’on retrouve dans ces boissons et ces produits peuvent permettre de réduire le risque de troubles neurologiques comme les maladies d’Alzheimer et de Parkinson et les accidents vasculaires cérébraux.

« Nous avons démontré que des composés spécifiques, comme le resvératrol que l’on trouve dans le vin rouge ainsi que les polyphénols qui sont présents dans le chocolat ou le thé, ont d’indiscutables effets neuroprotecteurs, » affirme le co-auteur principal, Stéphane Bastianetto, Ph.D., associé de recherche au Douglas. « Non seulement ces composés ont des effets antioxydants, mais ils interagissent également avec d’autres molécules cellulaires. »

Avec des collègues, parmi lesquels figurent l’étudiant au doctorat Jonathan Brouillette et Rémi Quirion, Ph.D., directeur scientifique du Douglas et de l’Institut des neurosciences, de la santé mentale et des toxicomanies (IRSC), Stéphane Bastianetto a utilisé des cellules nerveuses cultivées pour ces études. Celles-ci ont démontré que le traitement des neurones avec du resvératrol ou d’autres polyphénols entraînait une dégradation de l’amyloïde, une protéine qui s’accumule dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Par ailleurs, leurs résultats ont permis de montrer que les polyphénols se lient à des molécules largement réparties dans le cerveau du rat, ce qui constitue une preuve additionnelle de leur rôle sur le plan biologique.

« Nos conclusions et celles d’autres chercheurs soutiennent fortement que les polyphénols présents dans l’alimentation réduisent le risque de troubles neurologiques. Nous commençons à comprendre comment cela se produit au niveau cellulaire et comment maximiser cet effet. » ajoute Jonathan Brouillette.

Cette étude a été financée par les Instituts de recherche en santé du Canada.

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