21-04-2005

C’est le printemps ! Partout au Canada les fleurs sortent de terre, les oiseaux chantent et les bébés naissent. Avis aux futures mamans ! Les chercheurs du Centre de recherche de l’Hôpital Douglas auraient quelques conseils à vous donner. Ils étudient les effets du stress, des complications à la naissance et des soins maternels sur le développement du cerveau du nourrisson. Voici quelques-unes de leurs études :

Les troubles du sommeil chez les enfants souffrant de troubles du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH)
Reut Gruber, Ph.D., chercheure et clinicienne, s’intéresse au lien qui existe entre le sommeil et l’attention chez les enfants et les bébés souffrant du TDAH. En effet, les recherches démontrent que les parents d’enfants souffrant de TDAH rapportent fréquemment des troubles du sommeil chez leurs petits. Comme clinicienne, Reut Gruber traite également les troubles du sommeil chez ces enfants.

L’importance des soins maternels
Michael Meaney, Ph.D., directeur adjoint du Centre de recherche, étudie l’incidence des soins maternels sur le développement cérébral du nourrisson. Il a été le premier à mettre en lumière l’influence des soins maternels non seulement sur la réaction de l’enfant au stress mais également sur le développement des régions cérébrales responsables des réponses émotives et cognitives au stress.
Claire-Dominique Walker, Ph.D., directrice de la division de recherches en neurosciences, étudie l’importance du toucher maternel sur le nourrisson en collaboration avec Dre Johnston, de l’École des sciences infirmières de l’Université McGill. Elles tentent de déterminer l’impact du réconfort maternel dans la réduction des effets de la douleur répétée chez des enfants prématurés. Elles étudient également les conséquences du stress périnatal sur le développement cérébral.

La schizophrénie : Quels sont les facteurs de risque ?
Patricia Boksa, Ph.D., chercheure, étudie la corrélation entre le développement de la schizophrénie et les complications qui surviennent durant la grossesse et à la naissance. Bien que les causes de cette maladie soient inconnues, il se pourrait que les agressions environnementales en bas âge et l’hérédité puissent jouer un rôle. Patricia Boksa examine dans quelle mesure les infections durant la grossesse, les césariennes et finalement le manque d’oxygène à la naissance pourraient constituer des facteurs de risque dans le développement de la schizophrénie.

Renseignements

Florence Meney
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