05-11-2014

Dre Mimi Israël, Chef du dpt. de psychiatrie,
Institut universitaire en santé mentale Douglas
Dr J. André Luyet, Chef du dpt. de psychiatrie,
Institut universitaire en santé mentale de Montréal
Dr Évens Villeneuve, Chef du dpt. de psychiatrie,
Institut universitaire en santé mentale de Québec

Les chefs de psychiatrie des trois instituts universitaires en santé mentale du Québec ont déposé mercredi 5 novembre un mémoire commun à la Commission parlementaire sur le Projet de loi 10 modifiant l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux.

Alors que s’amorce une refonte majeure du réseau, les trois instituts tiennent à souligner qu’il est essentiel que soit prise en compte la question de la préservation de l’accès et de la continuité des soins et services pour les personnes atteintes de troubles de santé mentale.

Les trois chefs des départements de psychiatrie des instituts universitaires en santé mentale, constatent que :

  1. Les besoins des personnes qui souffrent de troubles de santé mentale et qui sont très vulnérables doivent être protégés à tout prix, à plus forte raison au sein du réseau de la santé et des services sociaux.
  2. Il y a une augmentation marquée du nombre de jeunes souffrant de troubles de santé mentale. L’avenir des soins en santé mentale passe par la prévention, le dépistage et l’intervention précoces chez les jeunes.
  3. La santé mentale semble bénéficier d’un élan depuis quelques années et il serait préjudiciable pour le Québec entier de le perdre, alors que la recherche en santé mentale commence à peine à rattraper un retard de plusieurs décennies par rapport à la recherche et aux soins en santé physique.

Ainsi, ils recommandent à la Commission dans le cadre des Consultations particulières et auditions publiques sur le projet de Loi 10 :

  1. Que le pourcentage du budget en santé qui est consacré à la santé mentale soit maintenu et indexé au cours des prochaines années afin de protéger la qualité et l’accès aux soins, incluant les soins d’avant-garde que la recherche de pointe effectuée ici, dans nos instituts, permet d’offrir.
  2. Que les missions universitaires d’enseignement, de recherche et d’évaluation en santé mentale soient protégées, en s’assurant qu’au sein de la gouvernance des CISSS, elles soient bien représentées et défendues et que ces dispositions et principes figurent clairement au projet de loi.
  3. Que la représentativité, au sein des conseils d’administration des CISSS, des personnes vulnérables, notamment des personnes qui présentent un problème de santé mentale, soit protégée et garantie dans la loi.


Les médias en parlent

Le 15-18 | Radio-Canada - Entrevue avec André Luyet,(à 15 h 44 heure de Montréal)
La Presse + - Entrevue vidéo avec Mimi Israel

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