Le Douglas lance une importante campagne de sensibilisation

23-05-2007


Il est possible de traiter les maladies mentales mais cela ne signifie pas qu’elles doivent être prises à la légère. Il ne suffit pas de manger pour guérir l’anorexie pas plus que le repos ne suffise à guérir le burn-out.

Promouvoir la santé mentale et démystifier les maladies mentales sont les objectifs de la campagne de sensibilisation majeure lancée cette semaine au Québec par l’Institut universitaire en santé mentale Douglas. Des panneaux d’affichage seront placés dans la région de Montréal et inviteront les gens à consulter des mini-sites relatifs à la santé mentale. La campagne permettra également d’encourager les dons afin d’accroître le financement dans la recherche en santé mentale.

«Environ 20% de la population est touchée par la maladie mentale. Il s’agit d’un important problème de santé» précise le directeur général du Douglas, Jacques Hendlisz. Il ajoute : «Les personnes aux prises avec un trouble de santé mentale sont marginalisées ou même exclues de la société. Par cette nouvelle campagne, nous tentons de trouver des moyens pour corriger cette situation et atténuer le sentiment de honte associé au fait de vivre avec une maladie mentale. Nous voulons que les personnes touchées recherchent l’aide dont elles ont besoin, de telle sorte qu’elles puissent redevenir des membres actifs de la société.»

La campagne de sensibilisation à la santé mentale, une initiative de la Fondation du Douglas, portera principalement sur les troubles de l’alimentation ainsi que sur le burn-out et la dépression. Ce sont des troubles mentaux qui concernent tant la population en général que les employeurs. Cette campagne se déroulera tout au long de l’année.

«Les troubles de l’alimentation ne concernent pas seulement les adolescentes provenant de milieux aisés» explique Howard Steiger, Ph.D., chef du Programme des troubles de l’alimentation du Douglas. «Plus de 60 000 Québécois en sont atteints. Parmi eux, figurent des adolescents, des adultes et des personnes âgées de sexe masculin et féminin de divers milieux sociaux et économiques. Une sensibilisation accrue mène à de meilleurs traitements et facilite les efforts de prévention. Cela encourage aussi les personnes atteintes à demander de l’aide sans craindre d’être jugées.»

Camillo Zacchia, Ph.D., chef professionnel en psychologie du Douglas souligne que «le burn-out est un syndrome débilitant dont la définition peut varier d’une personne à l’autre. Les symptômes vont de la frustration au désespoir en passant par le cynisme. Ils peuvent également mener à la dépression. Les traitements et les thérapies auxquels on a recours pour les patients souffrant de dépression sont aussi utiles pour les personnes aux prises avec un burn-out. il est important de se familiariser avec les symptômes sévères de ces maladies».

Les panneaux d’affichage inciteront la population à en apprendre plus sur les troubles de l’alimentation, sur le burn-out ainsi que sur la dépression, en consultant deux mini sites:
www.lanorexiesesoigne.com   www.leburnoutsesoigne.com

Cette campagne est rendue possible grâce à la Fondation du Douglas, à l’appui de ses donateurs et aux partenaires suivants : le Cabinet de relations publiques National, Astral Media, Communication BleuBlancRouge et Absolunet.

À propos de la Fondation de l’Institut Douglas
La Fondation recueille des fonds afin de mieux cerner les causes de la maladie mentale, d’améliorer les traitements et en trouver de nouveaux en plus de partager ces connaissances avec d’autres intervenants du domaine de la santé mentale.