28-01-2008

Lors d'un séjour d'un an en Angleterre en 2008, Eric Latimer, Ph.D., a rédigé un blogue, un outil de réflexion et de partage sur l'efficience des services de santé mentale en Angleterre, au Canada et ailleurs dans le monde. 
Dans mon dernier billet, je mentionnais que les Primary Care  Trusts gèrent le budget des médicaments prescrits en dehors de l'hôpital.  On peut se demander: comment cela est-il  possible, si on considère les médicaments prescrits par les spécialistes en  dehors de l'hôpital?  C'est qu'un  spécialiste, y compris par exemple un psychiatre attaché à un Community Mental  Health Team, ne peut écrire une ordonnance que pour un court laps de temps  (normalement environ une semaine selon mes informations; cela est applicable  aussi lorsque le psychiatre écrit l'ordonnance lorsque le patient reçoit son  congé de l'hôpital).  Il indique alors à  l'omnipraticien du patient ce qu'il vient de prescrire, et c'est à l'omni de  renouveler l'ordonnance.  C'est ainsi  qu'en principe il devient possible pour le PCT d'exercer une certaine influence  sur une grande partie des dépenses en médicaments.
Suivant une règle semblable, si nous avions suffisamment  d'omnis, et encore une fois avec une informatisation accrue, il deviendrait  possible pour les CSSS, comme pour les PCTs, de gérer les budgets de  médicaments prescrits en dehors de l'hôpital.   Il faudrait aussi bien sûr les doter d'une capacité d'analyse qui  permettrait d'identifier les économies les plus raisonnables à poursuivre, en  fonction des autres contraintes auxquelles fait face le CSSS.








