03-04-2009

Les récents drames familiaux qui se sont produits dans la province au cours des derniers mois sont troublants. L’Institut Douglas croit important de mettre en évidence l’importance de parler de ces événements, mais de le faire avec discernement afin d’éviter de causer plus de détresse et de susciter un risque plus élevé d’imitation. C’est une responsabilité qui incombe tant aux professionnels des médias et ceux oeuvrant en santé mentale qu’aux membres du grand public.

L’Association des psychiatres du Canada s’est penchée sur ce que la recherche peut nous apprendre à propos de l’impact de la couverture médiatique d’événements tragiques concernant le suicide. Elle a aussi analysé et endosse les lignes directrices telles que développées par l’Association canadienne de prévention du suicide et de l’agence américaine Centre for Disease Control (CDC).

Que vous soyez un journaliste, un professionnel de la santé ou un membre du grand public, je vous invite à les consulter afin d’être mieux outillé pour informer ou être informé dans une perspective pouvant contribuer à promouvoir un meilleur environnement en santé mentale pour tous.


Mimi Israël, M.D.
Chef du département de psychiatrie,
Institut Douglas


L’effet d’entraînement
De nombreuses données probantes démontrent que la couverture médiatique du suicide exerce un effet d’entraînement sur les adolescents et les jeunes adultes de moins de 24 ans.

En parler avec discernement
La documentation confirme que la mise en application de lignes directrices sur la couverture médiatique du suicide s’accompagne d’une réelle diminution du taux de suicide par imitation et de l’incidence du suicide.