01-10-2009

La Fondation appuie la moitié des 67 chercheurs au Douglas, soit les 33 chercheurs suivants. En 2008-2009, les membres du Centre de recherche ont publié 215 articles scientifiques, chapitres d'ouvrages et livres exposant des percées scientifiques et des avancées thérapeutiques.

« À titre de psychiatre et chercheur, je remercie les donateurs de leur soutien indéfectible. Je crois sincèrement que les soins et la recherche changent des vies mais, avant tout, ce sont des gens comme vous qui inspirent, par votre générosité, un esprit de solidarité essentiel à notre mission. » - Ridha Joober, M.D., Ph.D.

« La générosité des donateurs a contribué à la construction et à l'équipement du Centre de neurophénotypage. Ce nouveau centre, à la fine pointe de la technologie, permettra d'étudier les facteurs environnementaux et génétiques impliqués dans le développement d'une maladie mentale. Il s'agit de mieux comprendre pour mieux traiter. En recréant des environnements naturels, les chercheurs pourront déterminer dans quelle mesure les pressions sociales peuvent précipiter une dépression. En contrepartie, les équipes étudieront si une prédisposition génétique à la schizophrénie peut être inhibée par un
environnement réconfortant, des réseaux sociaux, etc. Les nouvelles installations leur
permettront également de mieux explorer des modèles animaux de pathologies humaines comme la malade d'Alzheimer et d'identifier, par des tests plus subtils, certains des facteurs environnementaux qui déclenchent l'expression de la
maladie. » - Claire-Dominique Walker, Ph.D.

« Je cherche à identifier les besoins non comblés et les trajectoires de l'utilisation des services de 85 jeunes de moins de 25 ans ayant tenté de se suicider. Cette recherche mènera à des recommandations formelles concernant la prestation de services en santé
mentale afin de mieux différencier les personnes qui tentent de se suicider de celles qui s'enlèvent la vie. Elle permettra ultimement de soutenir et d'améliorer les services de soins en santé mentale afin de mieux prévenir le suicide chez les jeunes. » - Johanne Renaud, M.D., M.Sc., FRCPC

« Nous étudions les milliards de cellules qui composent le cerveau humain et explorons les façons dont ces petites cellules dynamiques s'organisent et communiquent entre elles. Notre but ultime est de comprendre comment ces cellules sont perturbées par les maladies psychiatriques. Par exemple, au sein de notre groupe, l'équipe dirigée par Gustavo Turecki, M.D., Ph.D., a récemment découvert que l'abus au cours de l'enfance laisserait une empreinte chimique dans le cerveau qui pourrait mener à la maladie mentale et au suicide. » - Naguib Mechawar, Ph.D.