14-08-2014

L’Institut Douglas est aujourd’hui fier de présenter sa toute nouvelle lauréate de la prestigieuse Bourse d’études supérieures du Canada Vanier (BESC Vanier). Ce programme vise à attirer et à garder les meilleurs doctorants au monde, ainsi qu’à promouvoir le Canada en tant que pôle d'excellence en matière de recherche et d’enseignement supérieur à l’échelle internationale.

« C’est selon moi la récompense la plus prestigieuse à laquelle je pouvais me qualifier en tant qu’étudiante étrangère, a dit Daina Crafa.

Originaire de Tampa Bay, en Floride, Daina Crafa est une étudiante en neuroscience extrêmement brillante, qui possède un curriculum vitae impressionnant et une expérience approfondie en recherche. Depuis l’automne dernier, parallèlement à ses études à l’Université McGill, elle met ses compétences au service de l’Institut Douglas. Avant le Douglas, son parcours universitaire l’a menée aux États-Unis (Faculté de médecine de l’Université John Hopkins, Kennedy Krieger Institute), en Angleterre (Université de Londres) et en Allemagne (Université d’Osnabrük). C’est pourquoi elle ne se sent pas trop dépaysée à Montréal. Bien au contraire! Daina s’épanouit dans nos hivers enneigés; elle tente même de rester dans la neige le plus longtemps possible.

Daina travaille avec l’équipe de Mathieu Brodeur, Ph. D, qui étudie actuellement la manière dont le cerveau utilise l’information pour trouver, reconnaître et se rappeler les objets dans un contexte particulier. Il étudie également le traitement contextuel chez les sujets atteints de schizophrénie pour voir dans quelle mesure les déficits de ce processus sont associés à des symptômes de distorsion de la réalité et de désorganisation.

Dans son laboratoire, elle étudie les liens entre culture et maladies du cerveau, spécifiquement l’incident de la schizophrénie et de l’autisme dans les populations migrantes. Conformément à l’esprit du prix Vanier, Daina ressent l’urgence de mettre ses travaux à profit pour améliorer le monde, et surtout pour combattre la stigmatisation dont sont victimes les personnes atteintes de troubles mentaux.

« Je me suis toujours intéressée aux gens qui ont toutes sortes de troubles et qui sont trop souvent incompris », conclut-elle d’un ton grave.