Un nouveau succès pour l’atelier de cartes du Centre Wellington

29-05-2007


Sous la supervision de Brenda Nixon assistante en réadaptation, un contrat pour établir les droits d’auteur a été introduit pour l’ensemble des clients dont les oeuvres originales sont reproduites.

Depuis 2004, chaque artiste a signé un contrat légal avec le Centre Wellington, en vertu duquel il reçoit 30 % de l’ensemble des sommes qui découlent de la vente de ses oeuvres.

Pourquoi s’agit-il donc d’un si bel accomplissement? Tout d’abord, ces sommes additionnelles aident les artistes à améliorer leur qualité de vie au quotidien. Cette mesure favorise également l’estime et la confiance en soi – leur permettant de croire en eux, une attitude d’une valeur inestimable. Cette initiative les incite à poursuivre leur propre cheminement sur la voie du rétablissement, que ce soit au sein du marché du travail, à titre de bénévole ou à l’école.

L’avocate à la retraite, Lucie Doyon, ancienne présidente de la Commission de reconnaissance des associations d’artistes et des associations de producteurs, appuie cette initiative avec enthousiasme. Elle a eu la gentillesse de faire don de son propre temps pour rédiger le contrat de droits d’auteur : « Ces gens sont des artistes, ils doivent être payés pour leur travail. C’est leur droit fondamental. Il s’agit d’une initiative importante de la part du Douglas, que je n’ai pas retrouvée ailleurs à Montréal. J’espère qu’elle incitera d’autres organisations à agir en ce sens. »

De bien modestes débuts

L’atelier de cartes a débuté bien modestement, en 1988, sous la supervision de Brenda Nixon, dans un entrepôt de St-Henri, avec une table, quelques chaises et un minuscule budget. Aujourd’hui, l’atelier accueille, en moyenne, quelque 60 patients par semaine. Ceux-ci créent, tous les ans, des centaines de magnifiques cartes.

En 2004, l’atelier a conclu un partenariat intéressant avec Louise Champagne, adjointe administrative au Douglas. Depuis, Louise et Brenda n’ont cessé de multiplier leurs efforts pour produire des dossiers de présentation des cartes et en assurer la commercialisation auprès du gouvernement, d’entreprises et d’organismes communautaires. C’est Louise qui a pris l’initiative de communiquer avec Me Doyon, au sujet de l’élaboration du contrat de droits d’auteur. Bien que Louise ait maintenant pris sa retraite, elle continue de faire la promotion des cartes, à titre bénévole. Seulement pour la campagne des cartes de Noël en 2006, elle en a vendu plus de 7 000.

Au cours des 19 dernières années, l’atelier de cartes a évolué de manière tout à fait significative - on peut maintenant retrouver les oeuvres sur des cartes de tous genres, dans des galeries d’art, voire même dans le film hollywoodien Gothika et, plus récemment, dans le film québécois Borderline, qui devrait sortir dans les cinémas sous peu.