10-02-2009

Les infirmières en milieu psychiatrique estiment que le patient a consenti à son isolement s’il collabore ou reste passif. Voilà l’un des principaux constats du rapport de recherche dirigé par Caroline Larue, Ph.D. de l'Hôpital Louis-H. Lafontaine et intitulé « Qualité des interventions infirmières dans un épisode d’isolement avec ou sans contention en contexte psychiatrique : points de vue d’infirmières et de patients. ». Deux expertes du Douglas, Myra Piat, Ph.D et Hélène Racine inf., M. Sc. MAP, directrice des soins infirmiers ont participé à l’étude à titre de co-chercheuses.

En 2002, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec modifiait la Loi sur les services de santé et les services de santé pour faire des mesures de contention et d’isolement des mesures exceptionnelles, ne devant être utilisées qu’en dernier recours. Ces mesures devaient aussi être rapportées de façon détaillée au dossier du patient et encadrées par un protocole d’application.

Les établissements de santé ont donc revu leur pratique et mis en place de nouveaux protocoles. La présente étude examine la façon dont les infirmières appliquent ces protocoles avant, pendant et après la mise en isolement et quels facteurs participent à leur décision d’isoler un patient.

Vingt-quatre infirmières de l’Institut Douglas et de l’Hôpital Louis-H. Lafontaine ont participé à l’étude. Elle a été financée par le Groupe de recherche interuniversitaire en interventions en sciences infirmières du Québec (GRIISIQ).