L’Institut Douglas ouvre une voie vers l’espoir de sauver des vies

05-10-2011

Création du Centre Standard Life pour les avancées en prévention de la dépression et du suicide chez les jeunes
Création du Centre Standard Life pour les avancées en prévention de la dépression et du suicide chez les jeunes
 L’Institut universitaire en santé mentale Douglas annonce la création du Centre Standard Life pour les avancées en prévention de la dépression et du suicide chez les jeunes. La Standard Life investira un million de dollars pour que ce centre, qui sera dirigé par la pédopsychiatre Johanne Renaud, puisse mener à bien sa mission: améliorer l’accès aux services et évaluer l’efficacité des traitements et des approches en prévention de la dépression et du suicide chez les adolescents canadiens. Il s’agit du plus important investissement entièrement consacré à la prévention de la dépression et du suicide au Canada.

  Le suicide, deuxième cause de décès des adolescents canadiens après les accidents de la route, est un important problème de santé publique. Chaque année, des centaines de familles vivent cette tragédie. La dépression est la principale cause du suicide chez les adolescents. Elle touche environ 17 % des adolescents à un moment ou à un autre.

Le travail qui sera réalisé par le Centre Standard Life aidera non seulement les jeunes patients du Douglas, mais aussi de nombreux adolescents partout au Canada.

Resserrer les mailles de nos filets pour sauver des vies

Antoine Bertrand appuie le Centre Standard Life pour les avancées en prévention de la dépression et du suicide chez les jeunes
Antoine Bertrand appuie le Centre Standard Life pour les avancées en prévention de la dépression et du suicide chez les jeunes
Partout dans le monde, des scientifiques, des cliniciens, des professionnels de la santé, des travailleurs communautaires, des directeurs d’école ou d’autres organismes sont confrontés à la dépression et au suicide des adolescents. « Il ne s’agit pas de reproduire ce qui se fait déjà ou d’ajouter des modes d’intervention mais plutôt d’établir, par une démarche scientifique, quelles sont les approches qui fonctionnent dans la prévention de la dépression et du suicide chez les adolescents. Ensuite, il s’agit de déterminer comment ces interventions, traitements ou thérapies pourraient bénéficier à d’autres réseaux pour ainsi contribuer, par leur efficacité, à réduire l’incidence de dépression et de suicide chez les adolescents » indique Johanne Renaud, pédopsychiatre à l’Institut Douglas et directrice du Centre Standard Life.

« De façon concrète, les activités du Centre pourront aussi prendre la forme de matériel éducatif validé scientifiquement, destiné à quiconque en fera le meilleur usage, grâce à l’utilisation de canaux de communication réputés. Ou, encore, le Centre pourra concevoir des ateliers de formation destinés aux fournisseurs de services de santé, aux organismes communautaires et aux autres partenaires » ajoute Dr Renaud, qui est sollicitée dans le monde entier pour son expertise des troubles dépressifs chez les adolescents.

Mieux vivre en développant son plein potentiel

Jane Lalonde, présidente de la Fondation Douglas précise « qu’il faut tout mettre en œuvre pour que les jeunes puissent développer leur plein potentiel en retrouvant le goût de mieux vivre. Plus un adolescent reçoit rapidement l’aide dont il a besoin, plus ses chances de rétablissement sont grandes.» On compte de huit à dix ans en moyenne entre l’apparition des premiers symptômes et la première intervention. « Huit à dix ans, c’est considérable dans la vie d’un enfant. » Pour réaliser sa mission, le centre compte sur un appui majeur : l’appui financier de la Standard Life, qui a permis de créer ce centre, est le plus important don corporatif consacré entièrement à la prévention de la dépression et du suicide chez les jeunes au Canada. « Je tiens à exprimer publiquement ma gratitude envers la Standard Life qui a choisi d’investir dans la santé mentale des adolescents canadiens. »

« Avec son programme d’investissement communautaire, la Standard Life soutient plusieurs projets destinés au mieux-être des jeunes Canadiens. Une partie essentielle de ce mieux-être passe par une bonne santé mentale. Pour nous, cet investissement représente l’espoir de trouver des solutions scientifiquement éprouvées qui ultimement aideront le plus possible de jeunes à risque », a affirmé Joseph Iannicelli, président et chef de la direction de la Standard Life au Canada.

Des appuis qui donnent confiance

Dr Abel Ickowicz, president de l’Académie canadienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, psychiatre en chef au Sick Kids Hospital de Toronto, estime que ce centre « permettra de faire le lien entre les différentes ressources au Canada, qu’il s’agisse de scientifiques, de professionnels de la santé ou d’intervenants dans la communauté, et les aidera à collaborer à notre objectif commun qui est d’aider les adolescents. »

Claude Poirier, président-fondateur de l’organisme Réseau Ado du Québec, affilié à Youth Net, Ottawa, ON salue la création du Centre Standard Life. « Les activités de ce centre permettront à des organismes comme le nôtre d’orienter leurs interventions avec l’espoir de réduire l’incidence de la dépression et du suicide chez les jeunes. Réseau Ado du Québec célèbre cette année dix ans de soutien et de sensibilisation auprès des jeunes, nous savons à quel point les besoins sont grands.»

Le comédien Antoine Bertrand, porte-parole de Réseau Ado, voit dans la création de ce centre un investissement essentiel qui « sera utile à tous ceux et celles qui s’efforcent de convaincre la population en général qu’il est important de lever le tabou qui entoure toujours la dépression et le suicide.»

Dr Boris Birmaher, pédopsychiatre, directeur du programme des troubles anxieux et de l’humeur pour enfants et adolescents du centre médical de l’Université Pittsburg (États-Unis) « Aux États-Unis nous devons relever les mêmes défis pour essayer de prévenir la dépression et le suicide des adolescents. Connaissant le travail du Dr Renaud en matière de clinique et de recherche, je suis convaincu que son talent exceptionnel et sa grande expertise seront des gages de succès pour ce nouveau centre. »

Renseignements

Florence Meney
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