Le Douglas est le premier établissement en santé mentale à obtenir cette certification

03-04-2013


L’Institut universitaire en santé mentale Douglas est devenu le premier établissement en santé mentale de la province à se voir octroyer la certification Entreprise en santé, décernée par le Bureau de normalisation du Québec (BNQ). Cette certification témoigne de l’engagement du Douglas envers la santé globale de ses employés.

La norme Entreprise en santé vise le maintien et l'amélioration durable de l'état de santé des personnes. Elle détermine les interventions et les mesures à mettre en place dans les milieux de travail pour favoriser l'acquisition de saines habitudes de vie par les employés. Cette norme amène les entreprises à agir sur quatre sphères reconnues pour avoir un impact significatif sur la santé et la productivité de leurs employés, soit les habitudes de vie, l'équilibre travail - vie personnelle, l'environnement de travail et les pratiques de gestion.

Un programme bien structuré

C’est surtout grâce à son programme de santé et de mieux-être que l’Institut Douglas a obtenu la certification Entreprise en santé. Lancé officiellement en mai 2011, le programme Douglas en santé est axé sur la prévention, la sensibilisation et le soutien aux employés. Il fait la promotion de saines habitudes de vie dans diverses sphères telles que la nutrition, l’activité physique, la conciliation travail-vie personnelle, et les bonnes pratiques de gestion. Douglas en santé vise à donner envie aux employés de prendre soin d’eux-mêmes et à les aider à atteindre leurs objectifs en matière de mieux-être, quels qu’ils soient.

«Cette initiative contribue au taux élevé de mobilisation de notre personnel, a indiqué Caroline Dubé, directrice des ressources humaines au Douglas. Nous nous soucions d’offrir un milieu de travail stimulant, respectueux, sécuritaire et favorable à l’adoption de saines habitudes de vie. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, la certification Entreprise en santé devient ainsi un puissant élément d’attraction et de rétention. Concrètement, depuis l’instauration du programme Douglas en santé, notre taux de roulement a diminué de 1,4 % et la fréquence des accidents de travail a baissé de plus de 2 %. Enfin, nos taux d’assurance-salaire sont d’environ 2 % inférieurs à celui du réseau des établissements de santé de l’île de Montréal, ce qui se traduit par des économies de plus de 150 000 $ par année.»

«Nous sommes très fiers d’être le premier établissement en santé mentale à recevoir cette certification, car elle s’harmonise parfaitement avec nos valeurs d’excellence et d’innovation, a fait valoir Lynne McVey, directrice générale de l’Institut Douglas. Notre programme de santé et de mieux-être est la preuve tangible que nous mettons tout en œuvre pour favoriser un milieu de vie et de travail plus sain. C’est un atout majeur pour le Douglas et nous sommes fiers de nos équipes qui se consacrent à l’amélioration de la santé mentale et de la qualité de vie d’une population vulnérable.»

Un engagement social

«Je suis très heureux de constater l’engagement de l’équipe de direction de l’Institut Douglas envers le programme Douglas en santé et la volonté de l’inscrire dans le plan stratégique de l’organisation, souligne David Eidelman, M.D., C.M., doyen de la Faculté de médecine de l’Université McGill et président du Réseau universitaire de santé intégré (RUIS) McGill. Le fait de prendre en considération la santé et le bien-être de ses employés constitue un geste d’engagement social, une valeur fondamentale que nous nous efforçons de transmettre aux étudiants de McGill et aux stagiaires à la Faculté, à l’Institut Douglas et dans tous les établissements d’enseignement du RUIS McGill. »

Au Québec, les dépenses en santé sont en hausse de 70 %, depuis 10 ans. Elles représentent maintenant près de 40 % du budget total de l'État. De récentes études recensées par le Groupe entreprises en santé démontrent que seulement 2,2 % de cette somme est consacrée à la prévention. Pourtant, tous reconnaissent que l'amélioration des habitudes de vie permettrait de réaliser des avancées importantes en matière de santé publique. On constate en effet des retours sur investissement de l’ordre de 5 $ par dollar investi, grâce à l’implantation d’un programme de santé globale au travail, dans les deux à quatre années suivant sa mise en œuvre.

Renseignements

Anne Quirion
Communications et affaires publiques, Institut Douglas
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