14-02-2013


Le 2 février dernier, le journal Le Devoir publiait une série d’articles sur l’Institut Douglas, dont une entrevue avec Lynne McVey qui trace un bilan de sa première année comme directrice générale. Madame McVey a saisi cette opportunité pour parler de certaines grandes priorités de l’Institut pour les années à venir: la prévention, l’accès aux soins et la continuité des soins.

Miser sur la prévention

En réponse à une lettre de détresse écrite par le père d’un jeune schizophrène et publié dans Le Devoir en janvier dernier, Lynne McVey a parlé de prévention. «Si un jeune homme est dépisté à 14 ou 15 ans, au moment de son premier épisode psychotique, qu’il fait l’objet d’une intervention intensive à ce moment-là et que sa famille et lui sont pris en charge pendant une période de deux ans, il ne se retrouvera probablement pas à la rue.»

Lire la suite de l’entrevue Freiner la chute. Comment empêcher que la maladie mentale mène à l’itinérance ou à la prison? sur le site du journal Le Devoir
 

Pour démontrer l’importance de la prévention et de l’intervention précoce, le Devoir a également rencontré Ridha Joober, M.D., Ph.D. co-directeur du programme PEPP à l’Institut Douglas. Afin d’intervenir en amont, son équipe travaille de concert avec les enseignants, les travailleurs sociaux et les psychoéducateurs dans les écoles et les CLSC. Le Devoir s’est entretenu avec une jeune femme qui a suivi le programme PEPP.
Lire les deux articles Dépistage précoce : intervenir rapidement pour éclaircir l’avenir et Santé mentale: sauvée par le programme PEPP

Faciliter l’accès aux soins

Il est plus facile d’obtenir des soins lorsqu’on reçoit un diagnostic de cancer qu’un diagnostic de trouble mental. Lynne McVey rêve du jour où ce ne sera plus le cas. « Notre rêve est qu’il existe un numéro de téléphone 1 800 en santé mentale et un intervenant pivot qui guiderait le patient durant ses traitements, voire durant l’ensemble de sa vie», confie-t-elle au Devoir. «Nous misons sur le bon patient à la bonne place avec le bon traitement au bon moment et avec un bon suivi.»

Un bon exemple de continuité des soins, c’est le programme de logements surpervisés. Dans l’ouest de l’île de Montréal, ce sont les équipes multidisciplinaires du Douglas qui assurent le suivi qui peut varier d’intensif à léger. Le Devoir a rencontré une propriétaire d’appartement supervisé et ses locataires.

Lire l'article Revenir à la vie étape par étape. Les appartements supervisés, un pas vers l’autonomie