Le Groupe McGill d'études sur le suicide (GMES) réalise de vastes travaux de recherche sur les facteurs cliniques et comportementaux qui augmentent le risque de comportements suicidaires. Pour mener ces travaux, il utilise principalement les méthodologies suivantes :

Études d'autopsie psychologique

Les études d'autopsie psychologique sont des entretiens menés avec l'entourage proche d'une tierce personne, qui évaluent les aspects cliniques, développementaux, psychologiques et sociaux de la personne visée. Ces entretiens structurés sont parfaitement adaptés à l'exploration psychologique de personnes décédées et ils sont utilisés dans la recherche sur le suicide depuis de nombreuses années.

Voici des exemples d'études publiées par le GMES utilisant cette technique :

Études de cohorte prospective

Le GMES a effectué une série d'études auprès d'échantillons épidémiologiquement représentatifs suivis depuis la maternelle, en collaboration avec le GRIP. Ces études ont cherché à mieux comprendre le développement du comportement suicidaire ainsi que ses corrélats cliniques et comportementaux.

Au nombre de ces études, mentionnons notamment les suivantes:

Études familiales

Les études familiales font appel à l'unité familiale pour explorer les facteurs concomitants en présence dans le comportement suicidaire. Elles peuvent servir à répondre à diverses questions, par exemple, les taux de récurrence dans la parenté, les modèles estimatifs de transmission, les caractérisations phénotypiques, etcc.

On trouve ci-dessous quelques exemples de ce type d'approche :

Études de populations cliniques

Le Programme des troubles dépressifs est l'antenne clinique du GMES. Dans le cadre de ce programme, le Groupe a mené une série d'études axées sur des populations cliniques, en particulier sur les patients présentant un trouble dépressif grave. Ces études sont de large envergure, visent divers types d'objectifs et utilisent des méthodologies variées.

En voici quelques exemples :