Neuropsychologie, neuroimagerie et neuromodulation


Les études neurocognitives tentent de comprendre les liens entre le cerveau d’une part, la pensée, les émotions et les comportements d’autre part. Le cerveau est étudié à l’échelle de régions cérébrales et de réseaux de régions et complète les données cellulaires issues des études post-mortem (cf. « études biologiques post-mortem »). Les études neurocognitives sont également mises en perspectives par les études cliniques.

De nombreux travaux ont mis en évidence l’existence de processus cognitifs dysfonctionnels associés à la vulnérabilité suicidaire, par exemple la prise de décision ou la résolution de problème. Ces déficits pourraient représenter des facteurs de sensibilité au stress, notamment social. Ainsi, en situation de stress, ces déficits augmenteraient le risque de se sentir désespéré, de vivre une douleur psychologique, de ruminer et d’avoir des idées suicidaires et, parfois, de passer à l’acte. En outre, il a été montré que ces difficultés cognitives étaient associées au dysfonctionnement de certaines régions cérébrales telles que le cortex préfrontal et d’autres régions.

L’objectif général des travaux de recherche de notre groupe est d’améliorer la connaissance de ces processus dysfonctionnels à l’aide de la neuropsychologie et de la neuroimagerie fonctionnelle (essentiellement IRM). La Stimulation Magnétique Transcranienne (TMS) est une autre méthode intéressante pour comprendre le fonctionnement du cerveau. Par ailleurs, elle représente un moyen thérapeutique potentiel à évaluer.